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Les statues

Les statues

La Vierge Place Notre-Dame au Tréport 

Lieu de procession depuis toujours, son origine est contestée ; pour certains, elle aurait été repêchée dans les filets d’une barque de pêche, pour d’autres elle provient de l’Abbaye Saint-Michel du Tréport. Elle fut rénovée en 1885 par le sculpteur français Jules Franceschi.

La Statue Notre Dame de la Falaise à Mers les Bains  

Appelée aussi Notre Dame des Flots, cette statue (1878) de 7m comprend 3 bas-reliefs représentant les Saints Patrons des 3 Villes sœurs : Le Tréport, Eu et Mers. Elle sert d’amer pour les pêcheurs de la côte.  Superbe panorama qui offre une vue unique au sommet des falaises à 90 m d’altitude

Statue Pierre Lefort à Mers les Bains 

Brillant médecin de marine né à Mers en 1767, Pierre François Lefort, philanthrope et chercheur, s’est distingué par de remarquables travaux sur la fièvre jaune. Le buste en bronze, inauguré en 1900, et détruit en 1941 par l’occupant allemand, a été réédifié en 2007 à l’identique.

La statue équestre du Duc d’Orléans à Eu 

 

Œuvre de Carlo Marochetti, cette statue que l’on peut voir de nos jours au pignon sud du château d’EU, sur les bords de l’allée du cheval, représente le fils ainé de Louis-Philippe et de Marie-Amélie : le Duc d’Orléans.

D’origine italienne, Carlo Marochetti est l’un des sculpteurs le plus réputés de la Monarchie de Juillet. Il est choisi après la mort accidentelle du Duc d’Orléans en juillet 1842 pour exécuter une statue de bronze du prince. L’œuvre est financée par une souscription lancée au sein de l’Armée d’Afrique et de la population civile algérienne. Le succès est tel que l’argent récolté permet la réalisation de deux sculptures.

Ces deux sculptures sont fondues en 1844 par le parisien Louis Claude Ferdinand Soyer.

L’une est placée place du Gouvernement à Alger et y restera jusqu’à l’indépendance de l’Algérie en 1962. Elle a ensuite été entreposée pendant 11 ans au château de Vincennes avant d’être installée à Neuilly dans les Hauts-de-Seine, rond-point Chauveau renommé depuis place du Duc d’Orléans.

L’autre est placée dans la cour du Louvre, transférée en 1848, à l’abdication forcée de Louis-Philippe, elle est transférée dans le parc du Château de Versailles puis installée finalement en 1972 à Eu.

Cette statue, tout comme son homologue, présente deux bas-reliefs qui évoquent des faits d’armes du Duc d’Orléans : la prise de la citadelle d’Anvers en 1832 (Belgique) et le passage du col de Mouzaïa (Algérie) en 1840.

Il faut encore signaler que cet ensemble mesure 4 m et pèse 4,5 tonnes !

Les statues des jardins du Château d’Eu

 

En aout 1661, la Grande Mademoiselle (petite-fille d’Henri IV et cousine germaine de Louis XIV), la plus riche héritière de France, s’installe au château d’Eu après avoir acheté le Comté d’Eu l’année précédente.

Non seulement, elle fait achever le travaux du château, mais elle étend également les terrains, fait aménager le parterre « français » (qu’on appel à l’époque jardin régulier ou classique) – sur une surface d’environ 1hectare-, le tout soutenu par de puissants murs de grès, fait aménager le parc en terrasses, planter une « hétrière » (qu’il convient d’appeler de nos jours une hétraie) et fait exécuter une multitude d’autres travaux.

Quand ce sera au tour de Louis-Philippe de s’installer au château d’Eu, celui-ci fera planter 2000 rosiers et installer 7 statues dans le jardin régulier.

Il s’agissait de 7 statues en pierre, copies du Louvre et de Versailles : Apollon du Belvédère, Diane Chasseresse, Diane de Gabies, Vénus Médicis, Actéon, Hébé de Canova et les Dioscures.

Ces statues n’ont pas résisté au temps.

Aussi, trois nouvelles copies ont été réalisées en résine polymère par les Ateliers de Reproduction du Louvre et ont été installées en 1993.

On retrouve de nouveau : L’Apollon du Belvédère, Diane Chasseresse, Diane de Gabies, S.A.I.R Isabelle d’Orléans Bragance, Comtesse de Paris

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